Un an après avoir étudié dans la ville de Cambridge, Céline revient sur cette année académique à l’Anglia Polytechnic University. Elle nous explique les enrichissements et les bénéfices qu’elle en a tiré.
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
Depuis petite, voyager à l’étranger m’a toujours attiré. J’ai toujours voulu découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures, faire de nouvelles connaissances. Voilà pourquoi, j’ai souhaité profiter de la chance qui s’offrait à moi pour partir étudier un an à l’étranger grâce au programme Erasmus.
Aussi, il est inutile de rappeler l’avantage que cela représente de partir vivre à l’étranger : LA LANGUE. Il n’y a rien de mieux que de partir dans le pays pour pratiquer, apprendre la langue pour pouvoir par la suite, parler couramment.
Cette expérience à l’étranger ne pourra s’avérer que bénéfique tant sur le plan personnel que professionnel. Tout d’abord, ouverture d’esprit, nouvelle culture, nouvelles traditions, nouveaux amis, parler couramment la langue. Partir étudier à l’étranger représente également un avantage indéniable pour la future recherche d’emploi.
Pourquoi as-tu choisi d’étudier en Angleterre ?
Etudiante en langues, anglais et espagnol, deux choix se sont présentés à moi.
J’avais la possibilité d’effectuer mon année de Master 1 soit à Madrid en Espagne soit à Cambridge en Grande Bretagne. De famille espagnole, je partais chaque année en Espagne. De plus, j’ai travaillé deux étés dans le sud de l’Espagne dans une agence immobilière.
Par conséquent, j’ai la chance de pouvoir partir en Espagne et pratiquer la langue comme je le souhaite. C’est la raison pour laquelle, je n’ai pas du tout hésité une seule seconde entre ces deux options. J’ai demandé immédiatement à partir chez les British. Je voulais dans un premier temps améliorer mon anglais et dans un second temps connaître un pays que je ne connaissais pas.
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Je me souviendrai toujours de mon arrivée à Cambridge, c’était vraiment une journée très forte en émotions. Tout d’abord, je prenais l’avion pour la première fois, j’étais donc légèrement anxieuse dès le départ. Mon arrivée à Cambridge c’est réellement déroulée à merveille.
J’ai rencontré un allemand qui a gentiment proposé son aide pour me guider jusqu’à chez moi. Par la suite, il s’est avéré être mon voisin et la personne avec qui j’allais faire la fête à de nombreuses reprises.
Je reconnais avoir eu beaucoup de chances de le rencontrer car il m’a immédiatement montré les plus jolis coins de Cambridge et nous sommes devenus de très bons amis très rapidement.
As-tu eu du mal à trouver un logement ?
Je n’ai rencontré aucune difficulté pour trouver un logement à Cambridge. Le service de logement de la faculté Anglia Polytechnic University (Accommodation Service) m’avait proposé une chambre dans une maison.
J’ai donc partagé une maison entre cinq autres jeunes étudiants de toutes nationalités. Il y avait quatre anglais et un autre français. Je garde un souvenir de la cohabitation avec les anglais très spécial, simplement car je n’ai jamais vu autant de vaisselle non lavée ! Cependant, à part le souci du ménage, ils étaient tous très sympathiques.
As-tu réussi à facilement te faire des amis ?
Mon année à Cambridge restera à jamais une expérience très enrichissante, mémorable à mes yeux.
J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables de toutes nationalités confondues avec qui j’ai gardé pour la plupart contact. Il est vrai que l’on se rapproche beaucoup plus facilement des gens de sa même communauté (français, espagnol, allemand…). Il fallait se poser des limites et rester également avec des natifs anglais.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté ?
J’ai étudié à la faculté Anglia Polytechnic University à Cambridge, Grande Bretagne.
En un sens, je peux dire que j’ai eu deux rentrées. Je m’explique. Nous étions deux personnes à venir de la même faculté de Grenoble à Cambridge et ni l’une ni l’autre connaissions la date de rentrée.
C’est donc tout naturellement que nous avons suivi Daniel (l’allemand rencontré le jour de mon arrivée) à sa rentrée pensant qu’elle devait être également la nôtre. Nous avons suivi des conférences, écouté les explications sur le fonctionnement de la faculté. Nous nous sommes vites rendus compte que cette rentrée n’était pas la nôtre.
Cependant, nous sommes quand même allées (avec l’accord des professeurs, bien entendu !) à leur journée d’intégration (visite de la ville Ely et après-midi au bowling). Quant à notre véritable rentrée, elle s’est produite la semaine suivante. Tout s’est très bien déroulé, nous avons eu la première semaine d’intégration entre différentes conférences, activités…
Qu’est ce qui t’a changé dans l’université de Anglia Polytechnic University ?
J’ai beaucoup apprécié le fait d’étudier à l’étranger, cela m’a énormément appris. J’ai rencontré de légères difficultés au début de l’année car tous les cours se déroulaient en langue anglaise, mais avec le temps, plus aucune difficulté ne s’est fait ressentir. Assister à un cours en anglais a beaucoup contribué à améliorer mon écoute ainsi que mon vocabulaire.
Aussi, c’était la première fois pour moi que j’avais la possibilité de choisir mes matières à étudier. Je devais simplement faire en sorte qu’elles correspondent à mes UE en France. Assister à un cours en Grande Bretagne est complètement différent d’un cours en France. L’ambiance est beaucoup plus détendue, les étudiants vont boire des verres avec les professeurs…
En Grande Bretagne, il est demandé de rendre des assignments d’un certain nombre de mots, avec près de deux mois pour écrire un assignment. Le système de notation en Grande Bretagne est également moins sévère, moins difficile qu’en France.
As-tu consulté un classement pour connaître la réputation de Anglia Polytechnic University ?
Je n’ai pas du tout consulté un classement pour connaître la réputation de la faculté où j’allais étudier pendant un an. Pour moi, le simple fait d’aller étudier à Cambridge, je me sentais déjà très chanceuse.
Quel type de cours as-tu suivi ?
J’ai eu la possibilité de choisir les cours que je voulais étudier, bien entendu en relation avec mes études suivies (master 1 LEA anglais/espagnol) en France.
J’ai suivi des cours de business ainsi que des cours de mes deux langues (anglais et espagnol). Pour citer quelques unes de mes matières : Strategic Management, Business Advanced, English Advanced 3, Spanish Advanced 6…
Les conditions de vie à Cambridge sont-elles faciles ?
J’aimerais commencer par parler un peu de la météo en Grande Bretagne car ce sujet sera relativement bref. Temps gris, froid, humide et pluvieux bien entendu. Voilà comment je décrirais le temps anglais.
Ensuite d’un point de vue économique, il est sans doute inutile de rappeler que la vie en Grande Bretagne est plus chère que celle en France. Un grand nombre de jeunes étudiants travaillent à côté de leurs études afin de pouvoir vivre convenablement.
J’ai moi-même travaillé comme serveuse dans les Collèges à Cambridge à travers une agence spécialisée dans la restauration. Grâce à ce travail à mi-temps, j’ai eu la chance de voir de vraies traditions anglaises lors de grands repas de Noël dans les Collèges.
La vie sociale à Cambridge est assez remplie entre les nombreuses boîtes de nuit, les pubs et les soirées étudiantes dans les maisons (shared house party).
Quel plat recommandes-tu ?
Question assez délicate, je l’avoue. Très peu de mes amis sont revenus en France satisfaits de la nourriture en Grande Bretagne. Je pense que je n’apprends rien à personne, la Grande Bretagne n’est pas très bien réputée d’un point de vue gastronomique.
Il y a un grand nombre de fast food, des sandwicheries, etc., mais pas de petits restaurants pour déguster un bon petit plat pas trop cher.
Parles-nous un peu des anglais ?
J’ai quand même ressenti des différences notables entre la France et la Grande Bretagne. Tout d’abord, les anglais (les deux sexes confondus) sont toujours avec une bière à la main, ils aiment boire et ils commencent tôt dans l’après midi. Aussi, les anglaises s’habillent de manière assez légère et assez provocante.
Les anglais que j’ai personnellement côtoyé là où j’habitais étaient relativement sales. Ils ne faisaient jamais la vaisselle. Mais pour vous dire la vérité, je ne regrette vraiment rien, j’ai aimé le fait de vivre avec des anglais, de travailler comme serveuse dans les Collèges, de boire des pints le soir dans des pubs anglais, de manger dans des fast food (…) ; car cela m’a permis de mieux apprécier la vie dans un pays étranger.
Le truc à faire à Cambridge ?
Si vous avez l’occasion un jour d’aller à Cambridge, je vous recommande vivement de visiter les Collèges. Vous garderez un souvenir inoubliable de ces superbes architectures qui renferment toute une histoire fabuleuse.
Aussi, je vous conseille de faire du punting. Vous monterez à bord d’une barque et vous vous laisserez guider le long des Collèges pour une durée de trente minutes.
Merci à Céline ! Pour toute question, vous pouvez lui poster des commentaires et nous lui ferons suivre. Merci.