Xavier a décidé de partir en Suède pour réaliser sa troisième année d’école de commerce. C’est à Lyon devant l’Ecole de Commerce Européenne que nous le retrouvons pour qu’il nous en dise un peu plus sur Stockholm et sa vie étudiante.
Quelles furent tes motivations pour partir ?
Je voulais découvrir de nouvelles cultures, voir comment c’était ailleurs mais surtout voir une autre société que la France. J’avais aussi envie de retrouver le cadre des colonies de vacances comme lorsque l’on est plus jeune.
Et ce choix de la Suède ?
Pour découvrir le mythe de la suédoise…non je rigole !! Je savais que la ville était jolie pour y avoir déjà été il y a quelques années.
Pas trop difficile de comprendre les Suédois ?
Je n’ai pas souvent été en contact avec des Suédois, mais le Suédois est une langue très difficile et quasi incompréhensible. En revanche, ils parlent très bien l’anglais. De plus, les séries TV sont en version originale.
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Je suis arrivé en pleine nuit et en plus il pleuvait. Ce fut donc bien galère surtout que nous logions assez loin du centre ville. Mais les jours qui ont suivi se sont passés dans une bonne ambiance avec les étudiants Erasmus qui habitaient à Vasallen, mon quartier.
Tu as pu facilement te faire des amis ?
Je me suis fait peu de véritables amis (ce qui est aussi dû à mon tempérament assez solitaire). Mes amis ont principalement été mes voisins ; nous avons créé un petit groupe soudé et on s’est très bien entendu.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté ?
La rentrée à la faculté de « Södertörns högskola » s’est très bien passée. Tout a commencé par une semaine d’intégration durant laquelle tout nous a été expliqué. Dans un premier temps la culture et les traditions Suédoises, ensuite les aspects plus pratiques tels que les devises, le système des cours… Enfin, nous avons pu apprendre à nous connaître entre étudiants.
Qu’est-ce qui t’a changé dans l’université de « Södertörns Högskola » ?
Les changements étaient nombreux : seulement 4 partiels à valider donc peu d’heures de cours. Les professeurs nous font plus confiance qu’en France. Pendant les cours, nous traitons uniquement les grandes lignes des livres à lire pendant le semestre et c’est libre à nous d’approfondir cela à la maison. La méthodologie est donc assez souple ce qui m’a offert beaucoup de temps de loisirs.
As-tu poursuivi ton cursus là-bas ?
Mon cursus m’obligeait à faire un stage et j’avais effectivement la possibilité de faire un stage à Stockholm. Mais j’ai préféré revenir en France pour retrouver mes proches. De plus, l’hiver en suède n’est pas facile car il fait très froid (0°c jusqu’à -15°c).
Les conditions de vie en Suède sont-elles faciles ?
La vie est plus chère, je faisais mes courses en hard discount où les produits étaient bon marché. Les produits les plus chers sont le fromage, la viande et l’alcool. Principalement, les Suédois se nourrissent de poisson, denrée qui n’est pas chère et très bonne.
Les conditions climatiques étaient difficiles en hiver. En janvier, il neige énormément et les jours sont très courts. Le soleil se lève vers 11H00 et se couche à 14H30. Nous avions un sentiment étrange lorsque nous ne voyions pas le soleil pendant 2 à 3 jours.
Quel plat recommandes-tu ?
Je vous recommande un plat bien typique : les Köttbullar (boulettes de viandes).
Parle-nous un peu de la société Suédoise ?
Ce qui m’a frappé c’est la confiance entre les gens. Voler est quelque chose qui n’est pas dans les mœurs, les gens payent tous les transports en commun. C’est une société loyale comme dans la plupart des systèmes nordiques.
Crâne rasée, tatouages, piercings, ne sont pas des critères discriminants ; l’ouverture d’esprit et beaucoup plus large qu’en France. Enfin j’ajouterai que les gens peuvent nous aider à n’importe quel moment. Ce n’est pas une société stressée, mais qui au contraire prend le temps de vivre.
Le truc à faire à Stockholm ?
Tout d’abord aller à Gamlastan (la vieille ville) pour la culture. Ensuite, dirigez-vous vers le Vasa Museum et marcher dans Stockholm qui est la continuité de 14 îles.