Après Stoke-on-Trent et Cambridge nous voici de retour en Angleterre dans la ville de Liverpool. Marie-José, étudiante en langue étrangère appliquée, nous fait partager un peu de cette année passée à l’université John Moores.
Quelles furent tes motivations pour partir étudier à l’étranger ?
Avant tout le goût de l’aventure. Depuis mes 15 ans je savais que je voulais étudier 1 an à l’étranger au cours de mes études supérieures. Je n’avais pas encore choisi ma destination, mais l’envie de partir et de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre était là.
J’ai mûri ce projet dans ma tête pendant quelques années, puis quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté dessus.
Pourquoi as-tu choisi d’étudier en Angleterre ?
A vrai dire, j’avais le choix entre 3 pays : Angleterre, Allemagne et Danemark. Dans l’idéal, j’aurais aimé partir dans les 3, mais comme ce n’était pas possible, j’ai dû choisir. J’ai choisi l’Angleterre car je voulais travailler mon anglais et pouvoir le parler couramment.
Je savais que cette langue me serait indispensable pour ma future profession, j’ai donc choisi de mettre toutes les chances de mon côté en partant en Angleterre.
En plus, je connaissais quelqu’un qui était en ERASMUS en Angleterre, et après avoir visité cette personne et eu un aperçu de la vie d’étudiant ERASMUS en Angleterre, le doute n’était plus permis : c’était LA destination idéale pour moi !
Comment as-tu vécu ton arrivée ?
Mon arrivée s’est plutôt bien passée. Je suis partie avec une fille de ma promo que je connaissais peu, donc on a bien sympathisé durant le voyage, bien galéré aussi avec nos sacs qui pesaient trois tonnes… Arrivées à Liverpool, un sentiment dur à décrire s’est emparé de nous : un mélange de peur et d’excitation je crois, et puis un peu la sensation d’être perdues aussi.
On est arrivées à l’aéroport de Liverpool, et après on a dû se débrouiller pour aller chez nous. On a tenté le bus, on avait nos plans avec nous, et on a demandé au chauffeur : “On est là, on veut aller là, on descend où ?” Et là, le chauffeur nous répond : “Je n’en ai aucune idée !” Bon, ça commence bien… On monte quand même et on fait un peu le tour de la ville, on regarde, mais comme on ne connaît rien, on ne sait pas où on est, ni même si on est dans la bonne direction.
On se débrouille quand même pour descendre à l’arrêt qui est le plus proche de notre résidence universitaire. Ensuite on demande notre chemin aux passants, et on arrive enfin devant la résidence… qui est encore en travaux !! Panique, je me voyais déjà vivre entre les maçons et les plâtriers !!! Finalement il n’y avait qu’une petite partie en travaux, le reste était fini et aménagé, ouf !
As-tu eu du mal à trouver un logement ?
Non, ça a été très facile de trouver un logement, car les facs en Angleterre ont toutes un service destiné à aider les étudiants étrangers à se loger.
Ma fac m’avait envoyé quelques brochures de résidences étudiantes à Liverpool, j’ai donc fait mon choix bien avant mon départ.
As-tu réussi à facilement te faire des amis ?
Oui, contrairement à ce qu’on dit, j’ai trouvé les Anglais très accueillants. Je me suis très vite bien entendue avec mes colocataires, qui faisaient des efforts pour discuter avec moi bien que je ne comprenais pas la moitié de ce qu’on me racontait.
J’ai aussi fait beaucoup de connaissances à la fac, essentiellement des étudiants étrangers, et pas mal de Français, j’avoue… Finalement, je me suis bien faite à ma nouvelle vie et je me suis fait des amis rapidement.
Comment se passe la rentrée dans une nouvelle faculté ?
Ma rentrée à John Moores University s’est déroulée mieux que je ne l’espérais : on a passé une journée entière entre étudiants ERASMUS, on nous a fait visiter les lieux, expliqué le fonctionnement de l’université, on a rencontré pas mal de profs, et on a même eu droit à une intervention d’un membre de la police sur la sécurité !
Puis les dirigeants de la fac nous ont donné quelques conseils pour que notre année se passe bien : travailler un peu, s’amuser beaucoup !!! Conseils que nous avons suivis à la lettre….
C’est vraiment agréable comme rentrée parce que dès le premier jour on se sent rassuré, on sait que si on a le moindre problème on peut aller voir les profs et/ou les dirigeants de la fac, qui nous aideront.
Qu’est-ce qui t’a changé dans l’université de John Moores ?
Tout d’abord, les lieux en eux-mêmes. Ma fac était en fait un ancien couvent. D’ailleurs à Liverpool, il y a beaucoup d’anciens monuments religieux reconvertis en d’autres choses.
L’organisation est aussi très différente : j’ai pu choisir mes cours, les horaires auxquels je voulais y aller, etc… C’est un système assez différent du système français, mais pas plus mal.
As-tu consulté un classement pour connaître la réputation de John Moores University à Liverpool ?
Oui, j’ai jeté un œil juste par curiosité. L’université ne figurait pas dans le top 10, mais honnêtement ça ne m’a pas empêchée de partir, ni d’être contente de mon séjour.
Quel type de cours as-tu suivi ?
J’ai pu choisir mes cours, mais il fallait quand même que ce soit des cours en relation avec mes études (LEA anglais-allemand). J’ai donc choisi des cours d’économie générale, de management, de gestion, de traduction, etc…
Les conditions de vie à Liverpool sont-elles faciles ?
Oui, c’est plutôt agréable de vivre à Liverpool. Je crois que c’est la ville la moins chère d’Angleterre, ou du moins l’une des moins chères.
Disons que niveau alimentation c’est à peu près pareil qu’en France. En revanche, les loyers sont exorbitants, mais les vêtements, les chaussures et les sorties ne sont pas trop chers, heureusement !
D’un point de vue météorologique, hé bien que dire ? Il ne fait pas super beau, mais il ne pleut pas non plus tous les jours. Il fait un peu froid et il y a beaucoup de vent, mais on s’habitue plutôt vite.
Sinon les gens sont très sympas, même si on a du mal à les comprendre car ils ont un accent vraiment très particulier.
Quel plat recommandes-tu ?
Je n’apprends rien à personne en disant que les Anglais et la gastronomie ça fait deux, mais il y a quand même des plats sympas. Perso, j’aime bien le Fisherman’s pie, c’est une sorte de hachis Parmentier mais fait avec des morceaux de poisson blanc à la place de la viande.
Sinon vous pouvez vous faire plaisir avec les desserts : cookies et muffins en tous genres, sponge pudding, etc… Ah oui, et bien sûr, les Müller corner, ce sont des yaourts agrémentés de céréales ou de pépites de chocolat, ou de coulis de fruits, etc…. délicieux !
Parle-nous un peu des anglais ?
Les Anglais ont une mentalité très différente de la nôtre, qui peut paraître bizarre, voire choquante au début, mais on s’y fait vite. En fait ce sont des petits paniers percés qui sont tout le temps à découvert mais qui ne s’arrêtent jamais de dépenser à tout va.
Ils sont très sympas, très accueillants, et très cools. Ils ont le sens de la fête, ils sortent tous les soirs, sont dans un état lamentable tous les soirs, mais frais et dispos tous les matins (je n’ai encore pas compris comment ils faisaient !). Ils ont parfois un look bizarre, mais ils ne s’intéressent pas à ce que les gens peuvent dire et penser d’eux.
Le truc à faire à Liverpool ?
Il y a beaucoup de choses à faire à Liverpool, c’est impossible de s’ennuyer. Quand on a du temps libre, on peut faire du shopping dans les très nombreuses boutiques ouvertes 7 jours / 7, visiter les musées (tous gratuits), ou encore se promener sur les docks et faire une petite traversée en ferry.
Pour les amateurs de foot il y a bien sûr l’incontournable stade Anfield road et Goodison Park, où on peut voir de beaux matchs et des supporters marrants.
Merci Marie-José ! Pour toute question, vous pouvez lui poster des commentaires et nous lui ferons suivre.
Au niveau financier avait elle des aides erasmus et jusque combien allait ce montant? Et niveau banque et pour retirer comment faisait elle? Puis enfin avait elle une ligne téléphonique?